Fanfic 2009
Participation de o0miSsameliEe0o

- Hé non ! Racaillou ! Vous n'aviez pas le droit de précipiter mon Pokémon dans l'eau ! hurlait un petit garçon.
- Tu as voulu combattre sur la plage, l'océan comme le sable, c'est toujours la plage !
Le petit garçon rappela son Pokémon en brandissant une Sombre Ball. Le rayon sauva un Racaillou étouffant dans les flots.
- On se retrouvera Maurice ! Et tu auras moins de chance en combat ! Le petit garçon rangea sa Ball dans une poche de son large bermuda.
- Aquali, reviens ! Le rayon bleu de la Scuba Ball aspira un Aquali fier et souriant d'avoir vaincu un Racaillou très robuste.
- Tu t'es bien battu mon ami ! murmura Maurice à la Scuba Ball, avant de la raccrocher à sa ceinture.
- Mes amis, que la fête reprenne !
Les badauds qui regardaient le combat se dissipèrent, Maurice et ses amis retournèrent en direction du bungalow, l'incident était clos. La fête reprit de plus belle. C'est alors, à l'instant où Maurice ouvrait la porte du bungalow, qu'une lueur terriblement brillante se mit à envahir le ciel, et à éblouir les fêtards.

-Qu'est-ce que...? commença Maurice, mais il n'eut pas le temps d'achever sa phrase car la mystérieuse lumière, éclairant un peu plus à chaque instants, illuminait à présent comme en plein jour -alors qu'il était maintenant près de minuit (!)- et une plainte assourdissante s'éleva, couvrant largement la musique que les fêtards avaient choisie, obligeant tout le monde à se couvrir les oreilles pour ne pas se retrouver sourd.
Brusquement, ce fut le silence complet. La chose mystérieuse qui avaient déchiré la nuit par son cri s'était soudainement tut, emportant avec elle la clarté qui était apparue. L'encre de la nuit, parsemée de ces milliers de lumières scintillantes que sont les étoiles, était revenue, plus terrifiante que jamais.
Le lendemain, tout le monde ne parlait que de l'étrange phénomène qui avait perturbé la nuit et, par la même occasion, la fête. En effet, plus personne n'avait de souvenir de ce qui s'était passé par la suite, mais chacun se souvenait avec précision que le cri provenait de la forêt qui avoisine le village. Puis on décida que cela ne valait pas la peine de s'y intéresser car les villageois se consolait en se disant que s'était probablement dû aux effets de l'alcool absorbé au cours de la fête.
Mais Maurice lui, était intrigué par cette étrange lueur et ce cri qui avait brisé la nuit, et quand il parla à Brice, le chef du village, de mener une expédition dans la forêt, celui-ci répondit en rigolant :
-Hahaha, enfin Maurice tu n'y songe pas ! Cela ne vaut pas le coût ! Et puis, personne ne voudra venir même si je voulais en mener une, car l'alcool ne donne que des hallucinations, pas de choses réelles !
-Vous pouvez dire ce que vous voulez, lança Maurice, mais c'est étrange que tout le monde ait eu la même hallucination au même moment vous ne trouvez pas ?
- Et bien part si tu veux, quoi qu' il en soit, ne compte pas sur moi pour t'aider.
Et Maurice sortit de la maison de Brice, trainant des pieds, réfléchissant à ce qu'il voulait faire :
-...pas très coopératif ce chef...bon à rien...et en plus je ne sais même pas à qui je pourrai demander de l'aide vu que personne ne veut croire qu'il s'est réellement passé quelque chose d'anormal...
Ses pas le conduisait machinalement vers la plage où son Aquali avait disputé un match contre le racaillou d'un jeune garçon...
-Mais oui, bien sûr ! Je sais à qui je vais demander de l'aide !
Maurice savait très bien où habitait le jeune garçon car il était, à part lui, le seul enfant du village, bien que Maurice soit un peu plus âgé d'au moins cinq ans. Il courru jusqu'à sa maison en se maudissant de ne pas avoir eu cette idée plus tôt. Quand il arriva, il frappa à la porte et une jeune femme lui ouvrit :
-Bonjour madame, je cherche votre fils, est-il ici ?
-Oui, il est dans le jardin en train de s'entrainer avec son racaillou, répondit la jeune femme, suis-moi je vais t'y conduire.
-Merci !
Elle le conduisit dans un jardin rempli de roche qu'un racaillou tentait de brisé. Maurice s'approcha du dresseur qui se tenait un peu plus loin :
-Salut ! dit Maurice.
En guise de réponse, le jeune garçon lui adressa un regard noir.
-En fait, ton racaillou se débrouille très bien sur la terre, commença Maurice, il faut juste...
-Si vous êtes là pour critiquer vous pouvez tout de suite vous en aller, coupa le garçon.
-Jean, on ne parle pas comme ça enfin ! s'indigna sa mère qui écoutait depuis la fenêtre.
-Excusez-moi, continua Jean sans pour autant changer de ton, qu'est-ce que vous voulez ? M'infliger une nouvelle humiliation?
-En fait...non, reprit Maurice, je suis ici pour te demander si tu veux m'accompagner dans la forêt ce soir, il avait baissé le ton car la mère de Jean écoutait toujours, je veux essayé de percer le mystère de la lumière et du cri d'hier soir et je ne pense pas y arriver seul donc...j'ai pensé que tu accepterai peut-être de venir avec moi.
Après l'avoir regardé avec des yeux ronds devant sa proposition et après un temps long de réflexion, Jean répondit :
-Ça marche, mais par la suite, vous devrez m'aider à entrainer mon racaillou à devenir plus fort.
-Hum... ça me semble honnête comme marché, alors je te dis à ce soir Jean, à la lisière de la forêt, à la sortie du village.
-D'accord, à ce soir.
A peine arrivé à la porte, Maurice lança à Jean :
-Au fait, je pense que, étant donner que l'on va aller ensemble vers l'inconnu, on devrait se tutoyer tu ne crois pas ?
-Moi je n'y vois pas d'inconvénients.
-Alors, à ce soir.