Les Chroniques des Univers: [Tome 1] La légende des deux Orbes de imhotep43

[PARTIE 1] Une Equipe à reformer:

Apres ce bref arrêt à Unionpolis (je n´avais pas du passer plus d´une demi-heure chez Amelle, et c´était tant mieux, car le temps n´allait pas tarder à devenir un facteur clé), ma prochaine destination était simple, plein Ouest, direction la ligue Pokémon. Je savais que la route serait longue mais, encore perdu dans cette histoire de rêve, je ne vis même pas les deux flèches du batîment de la ligue apparaître au loin.
Après avoir atterri, je me présentais à la réception:

"Bonjour, je suis le professeur Sorbier, et je souhaiterais voir Lilian
-Lilian, vous voulez parler du Maître ?
-Oui, si c´est ainsi qu´il se nomme ici.
-Oh Grand dieu non, il a toujours voulu qu´on l´appelle par son prénom mais les traditions sont tenaces ici alors il est plus connu sous son titre de maître. Attendez, je vérifie sur ma liste, mais il ne devrait pas y'avoir de problèmes.
-Une liste ?
-Il est maître, vous savez, ca fait de lui un dresseur très prisé, on ne laisse pas non plus passer tous les gens, il y'a des "fans" un peu plus génants que d'autres...
-Je comprends, fis-je, quand même un peu surpris de cette notoriété vieille de quatre ans, alors qu'en plusieurs décennies de professorat pokémon, je n'avais pas signé un seul autographe à mon souvenir.
-Sorbier, Sorbier, ah oui, c´est bon, allez-y, il est dans la salle 4, il doit terminer un combat. "

A peine arrivé dans la salle de combat, le match se terminait. Vu le tableau de score, je fus surpris des progrès que Lilian avait fait. Seulement 3 pokémons au tapis contre 6 pour l´adversaire, un score honorable.

"Professeur, quelle joie de vous revoir."

Pendant que mon attention s´était fixée sur l´arène et le tableau de score, Lilian m´avait rejoint dans la tribune.

"La joie est partagée, mon bon Lilian, je vois que tu ne cesses de progresser.
-Allons, rapellez vous que c´est grace à votre confiance que j´ai pu en arriver ici. Sans ce Ouisticram, je n´aurais rien pu faire. Mais dites moi quel bon vent vous amène ?
-J´ai bien peur que le vent qui m´a porté soit plutôt mauvais.
-Ah bon ?
-Lilian, les elfes se sont de nouveau manifestés. Ils ont appelé Amelle en rêve. Et crois moi, ça sent plutôt le cauchemar pour Sinnoh."

Le réflexe ne se fit pas attendre, Lilian changea radicalement. Pas tellement inquiet, non, plutôt sérieux. Sa détermination n'avait d'égale que son sang-froid, et c'était à mon avis pour celà qu'il était toujours maître de l'île malgré son jeune âge.

"Vous voulez dire que... non, c´est impossible, pas de nouveau, Palkia est avec moi, dit-il en montrant une des balls attachées à son ceinturon.
-Ce n´est peut-être pas Palkia la cause de nos problèmes, cette fois-ci."

Je lui racontai alors l´histoire du rêve d´Amelle en détail, le diamant bleu, les deux sphères brillantes, les serveurs qui avaient explosé.

"Je crois peut-être pouvoir vous aider."

La voix qui avait prononcé cette phrase était empreinte d´un ton à la fois sensuel et déterminé. Ca ne pouvait être que...

"Cynthia, ma chère, comment allez vous ? Vous êtes ravissante aujourd´hui.
-Oh professeur, vous me gênez... Pardonnez moi d´avoir écouté aux portes mais je crois pouvoir vous être utile, ne serais-ce qu´un peu.
-Allez-y ma chère, moi même je n´y vois pas très clair.
-Et bien, cette histoire de rêve, ma grand-mêre me parlait d´une légende qui se rapprochait drôlement de ce que vous disiez. Mais je ne saurais en être sûre parce que j´étais très jeune à l´époque où elle me l´a racontée.
-Ta grand-mère vit toujours à Célestia, demanda Lilian
-Toujours... Pourquoi, tu veux y aller ?
-Non, je ne veux pas, je dois y aller, mais avec la ligue...
-Ne t´inquiète pas. En tant que meilleur dresseur de Sinnoh, il existe une clause dans le règlement de la ligue qui dit qu´en cas de force majeure, tu peux proposer ton aide aux personnes responsables de la situation. Je pense que si le professeur Sorbier t´as demandé, c´est qu´il sait ce qu´il fait. Pars, je te remplacerai.
-Cynthia, tu es un ange..."

Alors que Lilian courait préparer ce dont il aurait besoin pour notre périple, Cynthia me retint un dernier instant. Depuis qu'elle avait laissé sa place de Maître à Lilian, il y'a quatre ans, elle avait gagné en relations humaines ce qu'elle avait perdu en prestige de dresseuse suprème.
"Professeur, prenez soin de lui... Et oubliez ce que je viens de dire..."
Je ne sus pas quoi répondre, tant l´émotion vibrait dans sa voix. Elle le maternait, c'était certain, mais quand même. Il n'était pas né de la dernière pluie.
Je me dépêchai de rejoindre Lilian pour partir.

"Alors, où allons-nous, professeur ?
-Chercher Antoine et Aurore, mais je ne sais pas ou elle peut être en ce moment
-Ne vous inquiétez pas professeur, si on trouve Antoine, Aurore ne sera pas loin..."

Alors que nous décollions pour le secteur combat, je ne compris pas tout de suite le sens caché de cette phrase. Mais une voix en moi me dit que je n´allais pas tarder à savoir.

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[PARTIE 2] Les âmes soeurs:

Je crois que je me souviendrais toute ma vie de ce passage à la tour de combat. Non pas pour l´atterrissage en lui-même, qui se passa plutôt bien, mais pour ce qui suivit juste après.
Je ne savais même pas qu´on avait le droit d´atterir dans les jardins de la tour de combat, mais comme me dit Lilian, il y´a certains avantages à être maître de le ligue de Sinnoh.
Ce fut mon passage de la porte qui fut le plus impressionnant. Désolé, je ne me suis pas pris la porte en pleine face, elle s´est bien ouverte,.... pour m´offrir une vue imprenable sur Antoine et Aurore, en train de s´embrasser certes poliment, mais d´une manière qui ne pouvait se comprendre que d´une manière. Ils étaient ensemble.
Devant mon air ébahi, Lilian éclata de rire.

"Je vous avais bien dit qu´ils n´étaient pas loin l´un de l´autre professeur.
-Et bien.... euh.... certes.... mais quand est ce qu´on me met au courant, moi ?
-Rassurez vous professeur, c´est tout récent, dit Antoine, et nous avions l´intention de vous en parler. Après tout, vous êtes un peu le second père d´Aurore. Enfin, disons plutôt le grand-père.
-Ah, toi, tu n´as pas changé, sale gamin... Quand je pense que j´ai initié aux pokémons des jeunes qui s´intéressent déjà plus qu´à batifoler dans les folles illusions de l´amour.
-Allons professeur, ne vous énervez pas, lui répondit Aurore, il fallait bien que nous y passions un jour, et je suis sûr que vous préferez que ce soit avec Antoine plutôt qu´avec Hélio, par exemple."

Le nom d´Hélio me rapella pourquoi j´étais ici. Manifestement, Lilian eut le même déclic car ce fut lui qui interpella le couple.

"Ecoutez, loin de moi l´idée de gâcher vos prochains jours d´idylle mais je crois qu´on a un sérieux problème.
-Ah bon ? C´est si grave que ça ? plaisanta Antoine
-Crefadet, Crehelf et Crefollet... Ils se sont réveillés,... Et vu la quantité d´énergie qu´ils ont dépensé pour nous contacter, c´est pas pour faire un barbecue."

Le regard d´Antoine changea au même moment que celui d´Aurore. On aurait dit qu´ils étaient liés. Finalement, Aurore avait peut-être trouvé son âme-soeur en la personne de ce gamin d´Antoine. Mais si les yeux d´Aurore affichaient de la crainte, ceux de son petit ami venaient de s´illuminer par le désir de combattre. C´étaient des âmes-soeurs, c´était sûr. L´un pour compenser l´autre et pour former un tout.

"Professeur, Lilian, je crois que nous avons à parler... Mais pas ici, c´est moi qui invite. Direction le restaurant."

Antoine avait je ne sais comment (peut-être parce qu´il était midi trente passées) trouvé les mots justes pour me convaincre.
Durant notre repas, nous avons abordé tous les détails de l´histoire qui étaient inconnus de Aurore et Antoine. Le rève d´Amelle, l´explosion des serveurs, les remarques de Cynthia (j´avais bien sur évité de répèter les dernieres phrases de celle-ci concernant Lilian). Ils avaient eux-aussi remarqué le désordre qui rêgnait dans les villes, mais notre histoire l´éclaira d´un jour nouveau. A la sortie du repas, ils étaient autant au courant que nous puissions l´être.

"Et où allons nous, maintenant ? demanda Antoine
-Je crois que Célestia me paraît la meilleure destination pour le moment, répondit Lilian, des objections ?"

Le silence que nous fîmes répondit à notre place.
Enfourchant nos destriers volants, nous partions à destination de Célestia.