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Destins liés ~Crépuscule~ de fan-à-tics



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» Auteur : fan-à-tics - Voir le profil
» Créé le 09/10/2010 à 21:01
» Dernière mise à jour le 27/02/2011 à 20:01

» Mots-clés :   Présence de personnages de l'animé   Présence de poké-humains   Présence de shippings

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Bonus : La grande Soeur du Lionceau ! (Lyon/Eléanore)
Bon, et bien, j'arrive, mais pas avec un nouveau chapitre. Non, je traverse un manque de motivation total, et donc une véritable famine du côté écriture. Rien que Dalle, Nada. Je sais ou je vais, je sais comment ça se termine, mais rien ne vient.

Du coup, à la place, ce Week-end, je vous offre ce que j'appelle un Bonus. Une fois cette histoire terminée, il y aura plein de petites anecdotes de ce genre, qui n'avaient pas forcément leurs places dans l'intrigue principale dans l'alourdir.

Tant que je bloquerai, je publierai un bonus.

Ce Bonus est le plus proche de l'intrigue principale. Il se situe après le chapitre que vous venez d'avoir, mais avant le prochain que je vais vous servir. C'est-à-dire en février de la seizième année D'Eléanore. J'espère qu'il vous plaira, si vous êtes sages, je vous en publierai un autre (que j'ai en réserve) demain (mais pour ça, il faut que je sache que ça vous plait – donc commentez…)

Pour ce qui est du prochain chapitre…Je vous laisse cette bande-annonce :

« Il avait enfin trouvé, enfin découvert la solution. Des années qu'il attendait cela, des années qu'il cherchait en vain. Des heures de perdues, avec le temps pour ennemi le plus virulent. Maintenant il savait, maintenant, il pouvait. Maintenant, une perspective d'avenir s'ouvrait enfin devant Eléanore, et tout cela grâce à lui et au raflésia shiney : il avait son remède. »


-La super grande Sœur du lionceau-


Je m'appelle Lyon. Je sais c'est un nom étrange, surtout à notre époque, mais mes parents voulaient absolument un prénom qui ait un rapport avec la légende de la princesse Eléanora, parce qu'avant, j'avais une grande sœur. Une grande sœur qui s'appelait Eléanore. Elle est morte, je n'ai pas bien compris comment, mais juste avant ma naissance, elle est « partie ». Je ne suis pas vraiment triste, je ne la connaissais pas, par contre, mes parents eux, ils sont tout le temps malheureux à cause de cela. Donc ils m'ont nommé comme le fiancé de la princesse Eléanora, Ion, et ont rajouté un L, comme ils avaient enlevé le A chez Eléanore. Je vois pas trop quelle importance cela peut avoir, mais pour eux, ça a du sens. Puis, en fait mon vrai nom complet sur le registre des naissances c'est Emilyon, même si personne m'appelle comme ça, à part papy.

Aujourd'hui, j'ai trois ans, c'est mon anniversaire. Enfin c'est faux, mon anniversaire c'est en Juin. Mais je veux que ce soit le 28 février, parce que Papa m'a expliqué qu'on gagnait 4 ans de plus quand on était le 28 février : c'est une année machin-débile. Donc je serai plus grand d'un coup, logique non ? Maman est restée avec moi toute la journée, et je l'ai aidée à préparer la fête. On a beaucoup d'argent, mais elle veut le faire elle-même, elle dit que c'est ça qui est amusant, moi j'aime juste être avec Maman, après, je trouve ça fatiguant. Papa a promis de revenir pour qu'il puisse jouer avec moi toute la soirée aussi, j'ai vraiment hâte ! Ca va être super, on va jouer aux jeux vidéos un bon moment.

En attendant, Ma maman essaye de me coiffer correctement, on est installé dans ma chambre, enfin, l'ancienne chambre de ma sœur, c'est la pièce où je me sens le mieux, y-a plein de peluche et tout, ça sent bon, et il y fait chaud. Maman elle n'aime pas trop venir ici, je le sais, ça lui fait mal, mais bon. A chaque fois qu'elle me prépare pour une soirée quelconque, elle me répète toujours les mêmes choses pour éviter de me montrer son malaise. Elle me dit qu'elle adore mes cheveux noirs ébouriffés comme mon papa, elle répète qu'elle n'a jamais réussi à dompter aussi bien ceux de ma sœur, elle me lance aussi souvent qu'elle aime beaucoup mes yeux et ma peau claire, parce qu'à cause de cela je ressemble à ma sœur.

En fait, je crois que je n'aime pas beaucoup ma sœur, mes parents parlent toujours que d'elle. Je sais qu'elle leur manque, mais j'aimerais vraiment qu'ils arrêtent et ne s'occupent que de moi.

On sonne à la porte, je crois que c'est les premiers invités, j'ai pas beaucoup d'amis de mon âge dans le village, ils sont tous plus grands, mais c'est pas grave, parce qu'ils jouent quand même avec moi, y-en a même quelques uns qui veulent bien que je caresse leur Pokémon, mais seulement devant Maman. A chaque fois que j'approche de ces animaux, Maman a peur, surtout ceux qui peuvent mordre.

Zut, Maman m'a dépassé, c'est pas juste elle a de plus grandes jambes que moi, j'ai aucune chance de la battre à la course, je voulais ouvrir la porte, sauter pour m'accrocher à la poignée et tirer dessus, comme un grand. Parce que je suis grand maintenant : j'ai 3 ans et 4 ans de plus parce qu'on est le 28 février de l'année débile.

Bah c'est pas grave, c'est Régis et Sacha qui ont sonné, alors je me précipite pour leur dire bonjour. Le petit-fils du prof Chen est toujours gentil avec moi, contrairement à Sacha qui lui ose jamais me regarder dans les yeux ou me toucher. Encore à cause de ma sœur d'après ma maman. Mais Régis il me fait des calins et des cadeaux pour deux, donc je m'en fiche. En plus c'est lui mon parrain, pas l'autre. J'ai un super parrain, hein ?

-Tiens, joyeux anniversaire Lyon ! Ma lance-t-il en me tendant deux gros paquets.

J'entends déjà Maman qui dit qu'il me gâte trop, à laquelle il répond simplement :

-Il n'y en a qu'un de moi, l'autre vient d'une de mes collègues, qui quand elle a su que c'était pour ce petit garçon en particulier, n'a pas pu résister à lui offrir quelque chose.

Ils rouspètent un peu, mais ça finit par se calmer, comme d'habitude. Y-a toujours la gentille copine de Régis qui me fait un cadeau, à chaque fois qu'il vient au bourg Palette, j'en reçois un de sa part. J'aimerais bien la voir et lui dire merci. Il y a quelques mois, je lui ai acheté des boucles d'oreilles, et j'ai demandé à Régis de les lui donner, il m'a dit qu'elle les avait beaucoup aimés, mais qu'elle n'avait pas les trous dans les oreilles pour les mettre. La prochaine fois, je trouverai autre chose.

Je déchire le papier du premier cadeau, et trouve un beau livre d'images sur les Pokémons, celui de Sacha contient une pokéball vide et un chapeau de paille. Je sais pas trop à quoi ça va me servir, mais enfin, il a l'air content de me les donner.

Avec précaution je déballe l'autre, Maman me réprimande parce que je n'ai pas n'attendu d'avoir soufflé mes bougies mais c'est trop tard ! Elle n'avait qu'à m'y prendre avant. Dans un petit rire qui la fait soupirer, je continue ma besogne.

Sous le papier kraft, c'est une peluche qui se cache, je crois que j'ai déjà vu cette bestiole rose quelque part, on dirait un peu un chat, sauf qu'il a une longue queue toute bizarre. Régis se penche vers moi et ouvre son bouquin, ou plutôt celui qu'il m'a acheté, et me pointe une illustration dessus. C'est la même créature qui s'y trouve. Comme je plisse les yeux pour essayer de décrypter leur code secret qu'ils mettent partout, les adultes, il explique :

-C'est écrit que ce Pokémon s'appelle Mew. Mon amie a fabriquée cette peluche elle-même…Enfin presque, elle est nulle en couture donc il a fallu l'aider un peu quand même.

Je me tais, je me contente de pointer les yeux de ma peluche, fait en bouton couleur jaune d'or. Ils ne sont pas comme ceux de l'image. Régis hausse les épaules comme si c'était une évidence, il pointe son regard du doigt –des yeux tout noirs- puis le mien, -tout vert- mais je ne comprends pas. Alors, je me lève, les bras chargés des présents, puis je pars dans ma chambre en silence. Maman me dit qu'elle prépare le gâteau dans la cuisine, que je n'ai qu'à descendre si je veux quelque chose ou jouer, mais je crois que j'ai plus trop envie là.

Je rentre dans ma chambre, je crois que Régis demande à Maman une photo de moi, comme chaque année, mais je ne suis pas sûr. Je rentre, et je pose les biens sur la commode. Je suis trop petit pour atteindre l'étagère, ou le bureau sur lequel il y a l'ordinateur, de toute façon, il est cassé, et je sais pas m'en servir. Je monte sur le lit sur la mezanine, grâce à l'échelle en bois, c'est là, sous l'amas de peluches que je cache ma boîte à secret, avec mon doudou.

J'ouvre le coffret en bois sculpté, entre toutes les photos de ma sœur, de mes parents, qui avant recouvraient les murs de ma chambre, je sors les quelques trésors que j'ai. Un porte-clef en bouchon qui montre un pikachu. Une petite sculpture en pate à modeler qui forme un salamèche, un mouchoir avec un feurisson, et un bout d'ambre gravé avec un caninos dessus. Ce sont tous les cadeaux que j'ai de cette femme mystérieuse, qui est l'amie de Régis. De temps en temps je lui demande de me la présenter, mais il me dit que c'est impossible, que je suis trop petit, et il détourne la conversation en trouvant un moyen de se moquer de mon « élocution ».

Je caresse les présents doucement, je les trouve un peu bizarre, comme s'ils essayaient de me dire quelque chose, un secret important. Je rajoute la peluche Mew aussi grosse que ma main dans la boîte, mais je sens quelque chose d'étrange, près des coutures grossières. Immédiatement, par réflexe, je tire un peu, un fil s'extirpe d'un trou oublié, emmenant avec lui un peu de coton. Je demanderais à maman de réparer ça plus tard. J'ai trouvé une jolie chaîne en argent dans le ventre du Mew, y-a une espèce de coque, assez petite, mais je n'arrive pas à l'ouvrir. Je pose mon oreille dessus, je crois que c'est une montre, ça fait tic-tac. Il y a un drôle de signe dessus, je crois que c'est des lettres du code des adultes. Je plisse les yeux de nouveau et là je souris, reconnaissant enfin un mot familier.

« Lyon »

Il y a mon nom dessus.

Cette dame que connait Régis est vraiment gentille, il faut que je lui dise merci, maman me dit toujours que la première chose à faire, c'est dire bonjour, s'il te plait, et merci aux gens. Je réfléchis quelques secondes. Si la copine de Régis ne peut pas porter de bijoux, qu'est-ce que je peux lui offrir… ? Je souris, puis prends une feuille en bas avec mes crayons de couleurs, avant de descendre dans la cuisine pour retrouver Maman.

Je sais ce que je vais faire pour la remercier.

Tard dans la soirée, alors que Marina jetait une couverture sur les épaules de son fils, éreinté après une journée de jeux, dans les bras de son père, Régis partit. Un précieux paquetage sous le bras, la mère Sarl le raccompagna jusqu'à la porte avec Sacha, et leur sourit faiblement. Encore aujourd'hui les marques du deuil entachaient sa beauté d'antan, cicatrice bien petite comparée à celle de son cœur.

-Alors, Sacha, comment ça se passe avec Ondine ? murmura-t-elle, plus pour la forme que par véritable intérêt.
Le concerné sursauta et piqua un fard avec de bafouiller :
-Heu…Ca va super…je crois…Elle est comme d'habitude quoi, elle crie beaucoup, et en même temps elle me répète qu'elle m'aime. Je comprends pas des masses, mais ça je trouve ça, sympa, qu'on puisse s'aimer sans que cela change tout.

Marina sourit gentiment, et lança :

-Vous me rappelez Charles et moi, faites attention, c'est à peu près à son âge que j'ai eu Eléanore. C'est bien trop tôt pour avoir un enfant. Ajouta-t-elle sombrement.

Sacha tourna au rouge écrevisse en s'exclamant que ce genre de projet n'était pas encore sur sa liste de chose à faire, pikachu fut ravi de se moquer de son maître sur ce sujet. Pourtant les rires des jeunes adultes cessèrent bien rapidement, Sacha envoya une mine désolée à Régis et balbutia :

-Madame Sarl, je pense que…Je vais arrêter de venir vous voir.

Si Régis parut complètement déboussolé par ce choix, ce ne fut pas le cas de Marina qui hocha gravement de la tête.

-Oui je crois que c'est une bonne idée. Tu te fais du mal à chaque fois que tu viens, je le vois bien. Ondine m'en a même parlé une fois. Tu es mal à l'aise face à Lyon, c'est compréhensible.

Sacha se contenta de confirmer les dire par un soupir soulagé, puis il lança une œillade de regret à Régis. Marina se contenta de contempler sa progéniture, blottie dans les bras de Charles Sarl, sur le canapé du salon, tous deux tenant encore dans les mains la manette de la console. Ils avaient passé la soirée à manger du gâteau et à tenter de débloquer Lyon dans sa partie de pokemon Snap. –Malheureusement, ils étaient tous aussi nuls les uns que les autres pour les jeux vidéos dans cette famille, et impossible de photographier le maudit Lokhlass qui leur manquait.

Une larme coula sur sa joue, le savant et maitre Pokémon baissèrent la tête, honteux de leur fardeau, du secret qu'ils lui cachaient.

Pendant sa grossesse, elle avait fait de nombreux aller-retour à l'hôpital, à cause de son état, les médecins ne savaient pas si elle pouvait garder l'enfant à naître, la jugeant dépressive. Après la naissance du petit, elle avait effectivement fait une dépression, mais elle en avait enfin vu le bout. Aujourd'hui, cette famille bien qu'hantée par le fantôme de leur première née, paraissait presque heureuse.

Marina remercia encore une fois les deux personnes, lança un adieu à Sacha, et referma la porte de sa maison pour aller se caler contre les deux hommes de sa vie, mélancolique.

Sacha resta muet, ne révélant pas le fond de sa pensée, inutile, Régis pouvait imaginer tous les reproches à son encontre sans qu'il ne les prononce. Le chercheur grimaça un sourire, puis tâcha d'entamer une conversation plus joyeuse :

-Alors comme ça, monsieur s'est fait voler son pokédex ? Je croyais que tu étais assez fort pour te protéger tout seul… ? Enfin, l'important c'est qu'aucun de vous n'ait été blessé.

Sacha se raidit, et il grogna :

-Et toi, tes recherches pour soigner Eléanore, ça avance, ou tu préfères t'attacher à Lyon histoire d'avoir un remplaçant quand…

Régis empoigna le col de son ancien rival avec brusquerie, le regard flamboyant que Sacha lui renvoya aussitôt. Si Pikachu n'avait pas envoyé une attaque éclair bien senti, qui sait ce qui aurait pu arriver. A la place, les deux rivaux s'éloignèrent, les sourcils cramés et les cheveux roussis, s'échangeant des mines rancunières.

Alors, dans cette ambiance lourde, Régis se sépara de son ami d'enfance pour téléphoner à Twilight.

Le cœur lourd, il se répéta, qu'il n'abandonnerait jamais Eléanore.

Lucio arriva dans un pouf de téléportation et le ramena au Qg aussi sec. Il monta jusqu'à un chalet animé, il traversa la salle de vie sans un regard pour les occupants et frappa à la porte au bout du couloir. Une voix lui lança d'entrer, il obéit.

Eléanore, sur le lit, près de la lumière, en train de cajoler Pilou, la pikachu, leva le regard vers lui. Ses cheveux bouclés avaient poussés et lui arrivaient maintenant un peu plus bas que les épaules, étrangement, la longueur les avait un petit peu comptés, même si la gamine n'en prenait pas soin, cela ne devenait pas aussi chaotique que lors des ses 13 ans. Ses pupilles vairons, l'une mordorée et l'autre verte, le toisèrent, et elle lui sourit.

-Il a aimé mon cadeau ?

Régis s'avança vers elle et s'assit à ses côtés. Posa sur la couverture la photo de Lyon datant de cette année, qu'Eléa se hâta d'accrocher à la commode aux côtés des autres, puis enfin, le savant extirpa une lettre.

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle, curieuse.
-Un cadeau de la part de ton petit frère.

Eléa écarquilla des yeux, et l'interrogea du regard.

-Tache de ne pas en donner la moitié à Daniel, cette fois. Sourit tristement Régis.

Puis sans rien ajouter de plus, il se retira, décidant d'aller voir le shiney hunter qui se remettait toujours difficilement de sa grippe.
Eléanore déplia la missive avec précaution, et découvrit un petit dessin enfantin. Elle n'y comprenait pas grand-chose, si ce n'est qu'une espèce de bonhomme tenait la main d'un autre plus grand, et qu'il y avait un gros cœur au fond. C'est alors qu'elle remarqua les cheveux verts du plus grand, et noir du plus petit. Elle retourna le papier, et découvrit un collage explicatif. Un petit Lyon, extirpé d'une photo de famille, à laquelle il avait rajouté un vieux cliché d'Eléanore. En dessous, elle reconnut l'écriture de Régis, le petit avait sûrement dicté ces mots au savant.

« Bonjour ; s'il te plait ; Merci ! ((Régis)Je n'ai pas pu m'empêcher de laisser ça, il commence toujours une discussion ainsi). Merci pour tous les cadeaux, ils me font très plaisir, comme je sais pas à quoi tu ressembles, j'ai pris une photo de ma grande sœur comme modèle. Je la connais pas, mais si elle était toujours là, j'aimerais qu'elle soit comme toi. Toi, tu veux bien d'un petit frère comme moi ? C'est quoi ton nom ? J'aimerai beaucoup te voir, mais si tu veux pas c'est pas grave. Dis, quand je saurais écrire tout seul, je pourrais t'envoyer des lettres et t'appeler grande sœur s'il te plait ? Merci encore pour les cadeaux, ils sont tous dans ma boîte à trésors !

Ps : Régis m'a dit que tu avais pas de trous dans les oreilles, mais tu portes quand même mes boucles d'oreilles hein ? Moi j'ai la même paire, et un jour j'aurai des trous dans les oreilles, je les mettrai, et je jouerai du violon à la télé, et tu me verras ! Je porterai comme toi ! »

Eléa toucha du bout des doigts l'un des deux cylindres simples, dorés, qu'il lui avait envoyé la dernière fois, un des exemplaires pendait à son cou, l'autre à celui de Daniel. Connaissant sa mère, ce n'était pas du plaqué. Aussi longs qu'un doigt, mais aussi fins qu'un coton tige, l'absence de tout signe distinctif, d'enluminures ou autres décorations superflues, conférait à ces bijoux un peu de charmes.

Eléanore gloussa, porta une main à ses lèvres pour camoufler un sourire, et laissa une larme lui échapper. Ses Pokémons à ses côtés se resserrèrent autour d'elle. Miyu flottant au dessus d'elle, fit un sourire espiègle et lança joyeusement :

« Moi aussi, je peux t'appeler Super grande sœur ? »