Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Smirnoff R. de Domino



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Domino - Voir le profil
» Créé le 29/05/2009 à 12:31
» Dernière mise à jour le 13/06/2009 à 10:01

» Mots-clés :   Drame   Humour   Kanto   Romance   Suspense

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
005 - Trois-Rivières
« Ce qui est le plus important dans la vie, c'est de donner à quelqu'un un peu de bonheur. »
(Alice Parizeau, extrait de Blizzard sur Québec)

« Les langues sont facilitées, juré,
Le latin, je l'aime en chemise... »

(Alizée – Veni, Vedi, Vici)



Léopold se réveilla. Stressé, comme rarement. Il observa Charlie qui dormait à côté de lui. Il soupira et se leva.
Charlie se réveilla peu après, Léopold prenait sa douche.

-Ca va ? Demanda le brun.
-Hm.
-Ca n'a pas l'air !
-Je me frictionne les fesses, évidemment que j'ai envie de te répondre !
-Oh bon ça va...
-Ca voulait dire « Entre sous la douche et faisons ça sauvagement ! »

Charlie leva les yeux au ciel.

-La grossièreté de l'invitation m'a sauté aux yeux, mais je n'ai pas la tête à ça...
-Ah... Moi non plus en fait...

Charlie haussa un sourcil et se brossa les dents.

-Alors pourquoi me proposer ?
-Je pensais que ça me changerait les idées.
-C'est normal d'être inquiet qu'elle sache et qu'elle puisse le dire... marmonna Charlie.
-Et le fait d'avoir été couverts par Roland c'est encore plus bizarre...
-Roland est bizarre... soupira Charlie.
-Hm. Je suppose.

Léopold sortit de la douche. Charlie se rinça l'œil dans le miroir. Léopold le remarqua et sourit.

-Enfoiré va !
-Quoi ? C'est bien aussi de ne pas toucher !
-Hmph !

Charlie secoua la tête en souriant.

***

Charlie et Léopold étaient devant le doyen Lewis.

-Je... vois. Elle menace de vous dénoncer, hm ?
-En quelque sorte, oui... soupira Léopold.
-On voulait vous demander si vous n'auriez pas une idée, marmonna Charlie, vous êtes la personne la plus avisée qu'on connaisse.

Richard hocha la tête.

-Oui, c'est vrai que je suis un être avisé à ce qu'il paraît... Je vais essayer de régler ça avec le proviseur.
-Mais... Vous allez faire quoi ?
-Oh je suppose qu'un peu de psychologie sera nécessaire. Mais je pense que ça peut passer. On ne peut pas éradiquer la source de la menace, il faut éradiquer ce qui peut mal recevoir la menace. Le seul moyen c'est de le mettre au courant indirectement. Ce dont je vais me charger.

Charlie et Léopold hochèrent la tête.

-Merci, monsieur le doyen... souffla Léopold, angoissé.
-Deux grands garçons et professeurs comme vous... Ne vous en faites pas. Je m'en charge.
-D'accord... Merci beaucoup !

Charlie et Léopold sortirent du bureau du doyen. Léopold paraissait maussade.

-Ca va aller ?
-Chaque fois que je crois me tenir à quelque chose, je le lâche aussitôt...
-Mais non...
-Mais si... Je suis un pauvre idiot. Et... Un jour c'est peut-être toi que je vais lâcher.

Charlie haussa les sourcils.

-L... Léo...
-Désolé... J... Je... suis pas très bien.
-Et moi dans quel état je devrais être ?! Cria Charlie. C'est ma faute je te rappelle si elle a deviné !!
-Mais toi au moins... Tu restes fidèle à toi-même. Moi je sais plus trop ou j'en suis depuis...

Léopold soupira.

-Depuis l'incident au Québec.
-Je sais que ça te marque encore...
-Mais bien sûr que ça me marque...
-Léopold, si je pouvais t'apporter une once de bonheur en plus...
-Ne sois pas ridicule, tu me rends heureux, Charlie, tu me combles même, mais... Tu peux pas tout effacer, tout arranger.

Ils partirent ensemble, chacun avec leur petit fardeau.

***

Léopold et Charlie en voiture, écoutant la radio.
Ils se trouvaient dans la région de Québec, où ils avaient décidé de passer quelques semaines de vacances.

-Résumé des épisodes précédents... marmonna Charlie.
-Hmmm... sourit Léopold, au volant.
-Le petit couple de Céladopole décide de suivre la voie des parents de Léopold en voyageant un peu à travers le monde.
-Noooon, on prend des vacances tranquilles pour fêter nos cinq ans de travail à l'académie ! Pourquoi tu déformes tout !
-Ok, ok ! Donc nos deux amoureux filent dans un chalet à Québec où ils comptent bien se reposer plus que de raison, tranquilles... ensemble...
-Arrête, Charlie, sinon je vais m'arrêter et...

Inutile, le moteur cala.

-... MAIS C'EST UNE VOITURE DE LOCATION !
-C'est une voiture... marmonna Charlie. Les voitures calent.
-Je déteste le Canada !
-Ca ne fait que deux heures qu'on s'y trouve ! Et c'est pas le Canada, c'est le Québec !
-C'est pareil ! Bon... On fait quoi ?!

Charlie soupira.

-Cette question. On pousse !

***

-Si on nous voyait ! Grogna Léopold.

Charlie et Léopold marchaient derrière Mackogneur qui poussait.

-On nous traiterait de grosses feignasses !
-Ton Mackogneur pousse si bien ! Geignit Léopold.

Ils arrivèrent à un pont en bois qui semblait peu solide. Léopold grommela.

-C'est pas VRAI !!! geignit Léopold.
-Du calme...

Charlie repéra une hutte ou vivait un vieil homme.

-Monsieur... Bonjour !
-Tiens donc, un p'ti gars ! Qu'est-ce qu'un petit niaiseux comme toué fais là ?!

Charlie se retint de rire à cause de l'accent de l'homme.

-On cherche à rejoindre une ville plus au nord...
-Pour aller au nord, prenez la rivière avec un Pokémon d'eau, moi j'peux point vous emmener.
-Ah... Euh... Cette rivière là ?
-Ouaip. Votre tacot, là, j'peux essayer de vous le réparer mais vous pourrez pas atteindre la ville avec... La prochaine ville est à des kilomètres...

Charlie revint vers Léopold.

-Worst. Vacances. Ever. On doit prendre la rivière et la remonter.
-Oh chouette. A tous les coups les rivières canadiennes sont infestées de Tentacruel ! Tu sais que j'ai la phobie de l'eau depuis ce foutu combat !!

Charlie soupira. Le vieux interpella les jeunes.

-Y'a plus de Tentacruel dans ces eaux là, le gouvernement les a fait détruire en 2004 quand la première dame a failli être bouffée !

Charlie regarda Léopold.

-Tu vois ? Une autre Diva s'est sacrifiée à ta place ! Sors ton Lokhlass !

Léopold soupira et sortit son Pokémon qui prit place dans la rivière au courant lent et paisible.

-Bon. Allons-y...


***

-Et donc...

Léopold soupira.

-...comme vous pouvez le voir, l'idéal pour augmenter le bonheur d'un Pokémon, c'est de le laisser aller au gré de ses envies. Restreindre un Pokémon c'est lui afficher votre manque de confiance. Parfois, ça vaut mieux de... Juste le laisser.

Léopold cessa de parler. Il soupira.

-Ainsi, il n'est pas rare de... devoir relâcher son Pokémon, question de... de nécessité, il vaut mieux parfois que le Pokémon trouve un bon habitat plutôt qu'il reste avec vous. Parce que parfois, vouloir qu'il reste est mieux que... de devoir le garder avec soi...

Léopold se mordilla les lèvres.

-C'est un choix auquel tout éleveur est confronté, il faut dire que... se consacrer aussi intensément à l'éducation et l'élevage de ses Pokémon... Parfois on préfère les voir matures et libres qu'avec soi...

Léopold semblait touché par son propre discours.

***

Charlie donnait son cours.

-Bien, Formation Administrative et Sociale. Aujourd'hui, la gestion des applications publiques. Vous prenez les manuels à la page 27.

Charlie écrivit quelques notes au tableau.

-La gestion d'une application publique, telle une arène, requiert des compétences particulières, notamment une motivation sans failles et un certain goût du combat. Il y a un examen particulier à suivre, une certaine palette de possibilités. Plusieurs critères sont demandés comme une certaine force globale, la possession d'un certain type de Pokémon et la volonté... ainsi que la préparation à subir plusieurs défaites. Vouloir ouvrir une... arène, est un challenge qui doit être bien réfléchi. Parce que c'est là encore très facile de se heurter à un mur. Bien. On va voir quelques cas historiques comme Norman, champion de l'arène de Clémentiville entre 1999 et 2018, un cas intéressant parce que Norman fut un des premiers champions à gérer une arène dans une ville d'où il n'était pas originaire.

***

Roland regarda Malcolm qui se prenait un café à une machine dans la salle des profs.

-C'était toi, hein ?

Malcolm haussa un sourcil.

-Oui.. Oui pardon. J'aurais dû creuser plus profondément, découper le cadavre, mais oui c'est moi qui ait enterré ma bouteille dans ton jardin.

Roland plissa les sourcils. Malcolm soupira.

-Blague ! Jeu de mot ! Cadavre de personne, Cadavre de bouteille ! Rires exaltés de Roland !
-Non, j'ai compris ton jeu de mots stupide digne de l'école préparatoire, c'est toi qui a mis ce mot sur ma sacoche pour que j'aille arrêter Megan qui allait à l'administration dénoncer Léopold et Charlie !

Malcolm regarda Roland avec des yeux énormes.

-Oh la vache, tu es SAOUL !
-Quoi ? Mais non, moins fort...
-Tu pues l'alcool ! Ah non Roland, ne me dis pas que tu bois, que dirait ta mère !
-Elle sait que je bois, je me faisais un plaisir de laisser mes canettes bien en évidence dans l'évier !
-Oui, ce qui d'ailleurs n'était pas franchement du meilleur goût... soupira Malcolm. Ca se met à la poubelle, les canettes.
-Alors c'est pas toi ?
-Non, Roland, je suis incapable de respecter un planning, comment veux-tu que je réalise ton épisode de James Bond ?!

Roland hocha la tête.

-C'est vrai que tu n'es que professeur de mathématiques !
-Ce qui induit un retard mental affolant... poursuivit Malcolm.
-Qui a pu être assez perspicace pour faire ça ?

Malcolm leva les yeux au ciel.

-Promis, si un jour je comprends de quoi tu parles, je chercherais à t'aider.
-Quelqu'un a posé un post-it sur ma sacoche en me disant que je devais aller arrêter Megan.
-Roland, tu n'aurais pas le Syndrome de Jeanne d'Arc par hasard ?!

Roland soupira et s'adressa à un prof dans la salle.

-Excusez-moi monsieur...
-Braudbert !
-M'en fiche...

Malcolm se frappa le front. « Quelle politesse incroyable, sacrez-le d'un Emmy... »

-...Vous êtes professeur de quoi ?

Le type regarda Malcolm qui haussa les épaules.

-Choisissez précautionneusement vos prochains mots, persan, ils pourraient être vos derniers...

Le prof regarda Roland.

-Je suis en histoire !

Roland grimaça. Malcolm se couvrit la bouche.

-Désolé de vous avoir adressé la parole. Je retourne à mon monde et je vous laisse au votre !

Roland s'éloigna du type, éberlué. Malcolm soupira.

-Dire que des gens choisissent cette filière sans savoir que ta tant détestée mère en était ! Mon Dieu comment les gens de nos jours peuvent être inconscients à ce point... ironisa Malcolm.
-Ils ont cessé.

Malcolm plissa les yeux.

-Ils ont cessé de m'appeler tous les jours, tous. Mon répondeur est vide depuis deux jours.

Malcolm soupira.

-C'est... parfait... Bravo, un coup de maître... Non franchement félicitations, c'est bien joué, que dire de plus... Si ce n'est « Gros crétin » et « Appelle-les, espèce d'abruti congénital ! »

Roland roula des yeux.

-Bah voyons.
-Roland, prendre ton indépendance ne veut pas dire prendre tes distances !
-Certes, mais ça y participe. Je n'ai pas envie d'appeler, je n'ai pas envie qu'ils m'appellent.
-Non, c'est toi qui t'y oblige tout seul ! Je suis sûr que tu bloques même les appels de ton frère !
-Oui...

Malcolm grommela.

-Roland !! Tu te rends compte jusqu'où tu vas ?
-Et puis ? Tu vas me dire que tu appelles ta famille tous les jours ???
-Au moins une fois par semaine. Le week-end dernier j'ai été les voir.
-Ouah. Tu dois te sentir tellement meilleur que moi.
-Oui, tout à fait, sur ce plan là du moins.

Roland regarda Malcolm.

-Tu as un comportement exagéré. Tu penses que ta mère est un monstre, que ton père est un dictateur, que ta sœur est une chieuse de premier ordre, que ton petit frère est juste un clone de ta mère...
-J'espère pas pour lui, ça la foutrait mal ! Ricana Roland, cynique.

Malcolm plissa les yeux.

-J'me sens pas meilleur que toi en fait.
-Et tu as bien raison.
-Je me sens bien, et toi tu crois te sentir bien.

Roland regarda Malcolm retourner à ses dossiers.

-Oh bien sûr. La méthode coué, harangua Roland. Je dis que je vais bien, je vais bien. Je vais te donner une nouvelle, Malcolm : C'est dans ta tête ! Tout est dans ta tête. On n'est pas plus heureux parce qu'on se le répète !

Rachel arriva et soupira.

-Revoilà Dr Malcolm et Mr Roland en plein débat sur le sens de la vie, comme c'est original...

Les deux garçons cessèrent de discuter, gênés par l'arrivée de Rachel qui n'en fut pas mécontente.

***

Charlie et Léopold faisaient une virée nautique sur les rivières québécoises.

-C'est super sympa comme vacances ! Sourit Charlie.
-T'es sérieux ?
-Ah oui !
-Tant mieux j'avais peur d'avoir tout foutu en l'air.
-Papa disait toujours : Ce qu'il y a de mieux dans les vacances, ce sont les imprévus.
-Vous partiez pas souvent en vacances à mon souvenir...
-On partait quelques fois, mais surtout en Angleterre en fait.
-C'est bien ?
-C'est plutôt sympa si tu t'en tiens aux pubs et aux fêtes de village.

Ils s'arrêtèrent. Léopold et Charlie observèrent ce qui bloquait le passage. Un barrage de Castorno.

-Han génial ! Un barrage de Castorno !!
-On n'a qu'à le contourner !

Les Pokémon castors écartèrent leur barrage pour les laisser passer. Charlie et Léopold s'étonnèrent.

-On se croirait dans Bambi ! Sourit Léopold.
-Etienne serait surpris de voir ça ! Marmonna Charlie.
-Il doit déjà être au courant...
-C'est un... « cas stratégique », c'est ça ?
-Ou sont les castors juniors quand on a besoin d'eux... marmonna Léopold.

Charlie observa les bébés Keunotor surveillés par leurs mères.

-Pas si loin... Léo, ils ont l'air d'avoir peur !
-On va pas les tuer... On est deux homos sur un Lokhlass, de quoi ils ont peur ? On n'a pas de piercings ni de tatouages ! Informa Léopold.
-Je crois qu'ils s'en tapent un peu... simple intuition !

Lokhlass regardait les Castorno qui détruisaient littéralement leur barrage sur son passage. Léopold s'étonna.

-T'as raison, y'a un truc anormal... Stop, Lokhlass !

Le Pokémon s'arrêta. Léopold regarda les Castorno. Il appela Mime Junior.

-Tu peux aller communiquer avec eux et nous mimer ce qui cloche ?

Le Pokémon alla bavarder avec les Castorno et se tourna vers son maître et Charlie qui attendaient la réponse.
Mime Junior désigna Lokhlass.

-Mon Lokhlass ?!

Mime Junior secoua la tête.

-La couleur bleue ?
-Ne sois pas idiot Charlie, qu'est-ce que la couleur bleue a à voir là dedans !
-On sait jamais !

Mime Junior continuait à montrer Lokhlass.

-Les Lokhlass alors !

Mime Junior hocha la tête, donnant raison à son maître.

-On s'comprend grave lui et moi ! Sourit Léopold.
-C'est un peu normal, c'est ton Pokémon... soupira Charlie.
-C'est un peu comme notre bébé, alors respect !
-Bah voyons, et Ludicolo c'est quoi, notre femme de ménage... geignit Charlie.
-Il nous a bien sauvé la mise la dernière fois quand on a dû traverser la Gay Pride en voiture !

Charlie haussa les sourcils. Mime Junior continua son mime. Il fronça les sourcils et fit une tête horrible.

-Les Lokhlass sont moches ?
-Les Lokhlass sont grimaçants ?

Mime Junior effraya un Keunotor.

Charlie claqua des doigts.

-Les Lokhlass font peur aux Castorno ! C'est pour ça qu'ils nous ouvrent comme si on était des princes... En fait on est un peu comme les américains qui arrivent au Vietnam...
-Ou les américains qui arrivent en Irak, en France, en Angleterre...
-Oui bon... Je me demande à quoi ça ressemble, des Lokhlass méchants...

Ils s'aperçurent alors que derrière eux, se trouvait une bande de Lokhlass menés par une femelle houleuse avec un œil balafré. Le Lokhlass de Léopold la regarda, apeuré.

-Ok ! Pas de panique, on sort de l'eau fissa ! A trois, un, deux...

***

Léopold et Charlie observaient Lokhlass parler aux autres Lokhlass.

-Tu crois que ça marche ?
-Mon Lokhlass est le plus beau des Lokhlass, j'ai un ruban qui le confirme ! Son charisme suffira à convaincre cette femelle !
-En tout cas on est en pleine forêt, sans voiture, en comptant sur une discussion entre Lokhlass...

Mime Junior revint vers eux, tristounet.

-Il leur arrive quoi alors ?
-Il a l'air malheureux le pauvre ! S'étonna Charlie.

Mime Junior expliqua avec ses mots que les Lokhlass avaient été privés d'un autre bras de rivière ravagé par la pollution.

-J'en étais sûr qu'en venant au Canada, on participerait à une vieille morale écologique à la noix... grommela le brun.

Mime Junior et Lokhlass menèrent Charlie et Léopold au fameux bras de rivière bouché... Par le vieil homme qui avait leur voiture.

-Ca alors !! Vous avez barré cette rivière avec vos déchets ?

Le vieux grommela.

-C'est pas ma faute, bah tiens ! J'ai juste jeté mes ordures toujours au même endroit depuis 50 ans, c'est pas ma faute si la rivière fait pas son boulot !!
-Espèce de monstre !! grogna Léopold.

Le vieux sortit son fusil. Charlie et Léopold levèrent les mains.

-On fait moins les malins, hein ?

Le fusil tira des Pokéballs qui lâchèrent des Ursaring.

-Venez vous battre si vous l'osez...
-On est venus ici pour quoi, déjà ?! Soupira Léopold.
-... Se reposer dans un chalet...
-Quelle meeeerde...


***

-Vous êtes en train de me dire...

Richard était face au proviseur Burton.

-...Que deux professeurs de cette académie... Ont une relation homosexuelle ?!
-Exactement !
-Qui ?
-Je n'peux pas vous le dire.
-Comment ça ?
-Vous allez avoir une réaction démesurée, et je refuse que vous les licenciez !
-Pourquoi me le dire alors ?
-Pour vous le dire !
-Mais vous savez que je ne peux pas licencier de professeur sans votre aval !

Richard hocha la tête.

-Je sais aussi que vous vous moquez du règlement s'il entrave votre autorité.

Burton regarda Lewis.

-Ca fait longtemps qu'on travaille ensemble, vous et moi !

Richard hocha la tête.

-Je sais.
-Vous défiez souvent mon autorité. Vous protégez ces professeurs de façon excessive.
-Je sais... Je les connais toujours un peu trop bien, en fait... J'ai tendance à me comporter avec eux de façon trop paternaliste.
-Vous m'énervez à être toujours aussi sérieux...
-C'est mon principal défaut pour vous et ma principale qualité à leurs yeux. Je suis un gage de confiance pour ces professeurs. Et je n'interviens que si j'estime ça nécessaire.
-En quoi le fait que je le sache est important ?
-Quelqu'un cherche à les faire chanter en vous le révélant. Un autre professeur.

Le proviseur Burton se tint le menton.

-Qu'est-ce qui est le plus grave, d'avoir deux professeurs impliqués dans une relation amoureuse illicite ou d'avoir un maître chanteur dans l'équipe pédagogique...

Richard resta impassible et silencieux.

-Hm... Bon. Vous convoquerez ces trois personnes dans mon bureau.

Richard hocha la tête.

-Comme vous voulez.

Richard partit et eut un sourire satisfait.

***

-Roland...

Il se tourna vers elle.

-Oh ! Claire !
-Vous... Euh, vous avez une minute ?
-Je viens de donner un cours complètement incohérent sur l'attaque Malédiction.
-Oh... Moi aujourd'hui c'était aux seconde années sur la chimie des Pokémon Poison.
-Ca devait être follement intéressant.

Claire prit ça pour de l'ironie.

-Oui, c'est quelque peu ennuyeux...
-J'étais sérieux. Quand j'étais en faculté, une de nos profs nous a expliqué que ces Pokémon pouvaient se faire mourir eux-même par simple combustion interne...
-Trop forte évidemment, aucun Pokémon ne peut se faire ça sans mener une attaque d'une puissance terrible... C'est pour ça aussi que tous les Pokémon Poison ne peuvent pas apprendre Détricanon !
-Évidemment. Vous leur avez expliqué à propos de Migalos ?
-J'avais peur que ce soit un peu trop technique...
-Ah non au contraire ! N'ayez pas peur de leur expliquer ça, c'est passionnant ! On ne se doute pas un seul instant que Migalos est le Pokémon le plus toxique qui soit et que son poison est capable de ronger du béton armé ! Et certainement pas que tout son poison est stocké dans ses pattes, et qu'il le fait fermenter en le faisant remonter jusqu'à son abdomen ! C'est pour ça qu'elles ont cet angle si particulier.
-Le problème c'est que je n'ai aucun Pokémon poison pour donner un exemple...
-Ah oui... Moi j'en ai un !

Claire s'étonna.

-Je vous prête Bob si vous voulez. Il a quelques Pokémon en mémoire, il pourra vous les refaire. Comme Seviper...

Metamorph se transforma en Seviper sous le regard enchanté de Claire.

-Oh...
-Ou même en Tadmorv !

Metamorph délaissa la forme de Seviper pour devenir un Tadmorv.

-Sinon, vous pouvez aussi aller demander au Doyen Lewis, il a un Coatox. En plus il a fait un mémoire sur la Physique des attaques.
-Oh...
-Ca fait un an que vous êtes là, vous faisiez comment, avant, vous faisiez cours avec un boulier et des photos ?

Claire ricana.

-Non, disons que... J'ai tellement peur d'ennuyer mes élèves ! L'an dernier pourtant ils étaient tellement choupinets, ils m'ont même offert des chocolats à la fin de l'année !
-Pourtant vous êtes toujours aussi inquiète. Vous manquez de confiance en vous.
-Ca fait à peine trois semaines que vous êtes ici et on dirait que ça fait des années... Vous êtes tellement... professionnel !
-J'ai été en faculté, j'ai passé mon agrégation, c'est tout...
-Oui mais vous avez l'air tellement confiant...

Roland la regarda.

-Vous avez quelque chose dans votre vie à part les cours ?

Claire s'étonna.

-Euh... Bah... Je... je collectionne les... herbes médicinales.
-Ah ?
-Oui, c'est une passion depuis toute petite... Ma grand-mère était apothicaire.
-Les soins par les plantes... J'ai toujours pensé que les Pokémon savaient se soigner eux-même avec les baies, les feuilles, les végétaux quoi...
-Ils le font, mais parfois inconsciemment. Certains Pokémon passent leur vie à se soigner en mangeant.

Roland acquiesça.

-Vous vouliez me dire quelque chose ?
-... Euh... Non... Je voulais simplement vous voir.

Roland hocha la tête.

-D'accord, d'accord. « Cette fois, ne lui dis pas au revoir ou à plus tard ! »
-Bon... A plus tard alors ! Murmura Claire.
-Hm... « Crotte... »

Claire sortit de la salle de Roland et vit Groret sortir de sa Pokéball. Le Pokémon semblait furax.

-Je sais ! J'aurais dû lui dire pour le post-it !! Je me sens tellement idiote !

Le Groret soupira en secouant la tête. Claire geignit.

-J'y peux rien... On avait une conversation tellement intéressante...

Groret leva les yeux au ciel.

-Tu peux lever les yeux tant que tu veux, mais ça me gêne quand même de lui dire...

***

Charlie, Léopold et Megan se retrouvaient devant un proviseur halluciné.

-V... Vous êtes tous les deux...
-Oui, voilà, proviseur Burton, soupira Léopold. Nous sommes désolés de ne pas vous en avoir fait part plus tôt...
-On ne voulait pas s'afficher ni embarrasser qui que ce soit... assura Charlie.
-Et vous avez essayé de les faire chanter en révélant leur relation auprès de moi ?!

Megan joua les indifférentes.

-Comment aurais-je pu commettre un tel forfait... Je n'étais même pas au courant !

Richard déplaça une télé derrière les trois professeurs. La vidéo montrait Megan parlant à Roland, en direction de l'administration.

« -Megan...
-Roland... Oh, vous voilà... Je viens de découvrir un secret fumeux sur Charlie et Léopold ! Vous venez avec moi ?
-Hm... Non. Ca vous dirait, un diner, finalement ? »

Charlie et Léopold regardèrent Megan qui soupira.

-Ca ne prouve rien !

Léopold acquiesça.

-Ne vous approchez plus de nous !
-Attendez un peu... Roland vous a invitée à diner ?!!

Megan sourit.

-Eh bien on dirait que vous allez de surprises en surprises...
-Bien, reprit le proviseur, Winchester, Finsbury, je vous libère, cependant je vous interdit de... faire quelque effusion sentimentale scandaleuse dans l'établissement dont j'aurais vent. Votre ancienneté et vos bons et loyaux services jouent pour vous, même si personnellement je ne peux pas supporter les... gens comme vous... Je vous laisse votre place. Vous pouvez disposer.

Charlie et Léopold sortirent.

-Quant à vous, Megan, à l'avenir soyez plus discrète quant à vos intentions. Vous pouvez disposer.

Megan haussa les épaules et partit. Richard s'étonna.

-C... C'est tout ???
-Quoi ? Vous auriez préféré que je vire les sodomites tout en gardant la garce ? Ou que je la vire elle et pas eux, m'imposant un fâcheux procès ? Allons bon !

Richard semblait ulcéré.

-Il est clair qu'elle s'apprêtait à les dénoncer frauduleusement !
-Et moi je n'ai pas de remplaçants pour eux ! Alors pour le moment je les garde.
-Votre politique envers les professeurs est tout simplement scandaleuse... soupira Richard.

Burton ricana.

-C'est moi le chef ici, non ?

Richard plissa les sourcils.

-Alors tâchez de rester à votre place, Lewis. Et moi je resterais à la mienne. Dégagez.

Richard sortit. Ossatueur ferma la porte.

-Mon petit Cubbert, il va falloir mater ce petit gauchiste...

***

Richard observait Coatox dans son bureau. Le doyen manipulait frénétiquement une gomme.

-Si j'osais, je lui ferais ce que mes parents font à leurs ennemis...

Coatox sembla ricaner nerveusement.

-Si j'osais, vraiment...

Coatox fixa son maître. Richard le regarda.

-Tu es mon Pokémon. Si je te demande d'aller le massacrer, tu le feras !

Coatox hocha la tête machinalement. Richard se reprit.

-Mais... Je deviens dingue, moi ! Je deviens même pire que mes parents, ça devient grave tout ça... En plus... le massacrer, bon sang... Il lui faudrait un procès, même, à cet Hitler en culottes courtes !!

Richard resta immobile un moment et sembla se poser mille questions.

***

Charlie et Léopold marchaient dans les couloirs.

-Il l'a invitée à diner... Mais qu'est-ce qu'il lui trouve ?
-En plus elle est tout ce qu'il déteste, admirative à l'excès, parlant de son père, évoquant sa matière de prédilection...
-Cherche pas, va... Les voies de l'amour hétérosexuel sont impénétrables, surtout pour moi... marmonna Charlie.

Léopold le regarda, s'arrêtant.

-Je... suis désolé de ne... pas faire l'impasse sur ce qui s'est passé au Québec. Je sais que c'est idiot en plus...
-Mais non, Léo...
-C'est nul en plus parce que par rapport à moi, toi tu as un vrai problème ! Soupira Léopold.

Charlie sembla gêné.

-J... J'veux pas qu'on parle de ça. J'ai cours.

Léopold regarda Charlie partir.

-J'ai... J'ai conscience du sacrifice que tu fais, Charlie...

Le brun ne s'arrêta pas et ferma lourdement les yeux.

-J... Je serais toujours là pour toi... Et si un jour tu trouves le courage, je serais là pour toi aussi !
-Je sais, ça... souffla Charlie avant de tourner vers un autre couloir, les larmes aux yeux.

***

-Mackogneur, Coup Croix !!

Le Pokémon de Charlie frappa les Ursaring.

-Cizayox, Tête de Fer !!

Le Pokémon fonça tête baissée sur un autre Ursaring. Le vieux grommela.

-Ces jeunes d'aujourd'hui, sont trop forts !

Léopold se dirigeait vers le barrage, suivi par tous les Lokhlass.

-En avant les filles ! On y va !

Le vieux le vit.

-Eh héhé ! J'ai menti pour les Tentacruel ! Le gouvern'ment les a point tués !!

Le vieux balança une bourse dans le lagon et libéra un groupe de Tentacruel.

-BWAAAAAH !! cria Léopold.
-Léo !! Hmph, espèce de vieil enfoiré !
-Charlie au secours !!

Le vieux ricana.

-Bienvenus en enfer !!

Il libéra d'autres Ursaring qui encerclèrent Charlie.

-Oh la tuile !!

Léopold regardait les Tentacruels. Les Pokémon montrèrent leurs dards.

-Gniiii.... geignit Léopold, effrayé.

Les autres Lokhlass étaient effrayés aussi. Le Lokhlass de Léopold regarda son maître, apeuré. Il frotta son nez contre lui.

-Lokhlass, ça va aller, t... t'en fais pas...

Le Pokémon prit son maître par le col et le balança sur le barrage. Charlie sursauta.

-L... Léo ?!!
-Waaaah !

Léopold atterrit sur le barrage de déchets.

-M... Mais Lokhlass...

Le Pokémon s'avança parmi les Tentacruel.

-NON !! PAS CA NON !!!

Léopold s'apprêtait à plonger, mais Lokhlass lui balança un pistolet à O.

-Lokhlass non je t'en prie NON !!

Le Pokémon se retrouva enserré par les tentacules des créatures tandis que Léopold était affolé. Charlie voyait à peine ce qui se passait.

-Griffe Acier ! Casse Brique ! Cru'Aile ! Tranch'Herbe !! Vous ne m'aurez pas !!

Cizayox passait en volant, tout comme Heledelle, dans les rangs ennemis et frappait ponctuellement chaque adversaire. Ludicolo effectuait un travail de sape généralisé et Mackogneur frappait tout ce qui pouvait bouger.
Les Pokémon de Charlie rivalisaient aisément avec ceux du vieil homme.

-Tabernacle !! grommela le vieux.

Léopold était fou de chagrin. Les Tentacruel piquaient Lokhlass avec leurs dards.

-NOOON !! NON PAS CA NON !!! Aaaaah...

Léopold s'effondra, en larmes.

-Lokhlass !!!

Il essaya de le rappeler, mais impossible.

-Pijako !! Megaphone !!

Il attaqua mais les Tentacruel n'eurent aucune crainte de son attaque.

« Leur foutue défense spéciale !! Bordel !! »

Les Tentacruels s'éloignèrent de Lokhlass qui baignait dans une mare rouge.

-P... Putain non...

Les autres Lokhlass le plaignirent. Léopold grommela et regarda le vieil homme et Charlie qui avaient fini de se battre.

-SALAUD !!! VOUS ETES UNE ORDURE !!! IL MERITAIT PAS CA, PUTAIN !!
-C'pas mes oignons ! Z'aviez qu'à pas m'faire chier !

Charlie ordonna à Mackogneur de coller un pain au vioque, ce que le Pokémon s'empressa de faire.
Léopold frappa le barrage, inutilement.

-Ng... Gn... Saloperie !! Chimpenfeu !!

Le Pokémon apparut, surpris par la tristesse de son maître. Lequel s'éloigna du barrage.

-Lance-Flammes !! Brûle-moi cette merde !! ALLEZ !!

Chimpenfeu acquiesça et obéit. Le barrage de détritus grilla.

-Oh bah non...
-Vous avez un téléphone, on doit appeler un infirmier pour soigner son Lokhlass !
-Bah voyons ! Et pourquoi pas l'eau chaude tant que vous y êtes !

Léopold arriva et tabassa le vieil homme.

-SALAUD ! ENFOIRE !!! FILS DE PUTE !!!
-Léo arrête !!
-POURQUOI ??? POURQUOI ??? TOUT CA POUR GARDER VOTRE POUBELLE A LA CON !!!

Charlie tira Léopold en arrière.

-Arrête ! Je t'en supplie arrête !
-Charlie !! Charlie !

Léopold serra Charlie dans ses bras. Le brun se mordilla les lèvres.

-J'suis désolé, Léo... Vraiment désolé...

Charlie regarda vers le lac. Les Lokhlass entouraient leur camarade dressé. Chacun et chacune usèrent de leur attaque Régénération.

-Ouah...

Léopold regardait aussi.

-Ooooh...

Le Lokhlass de Léopold se remit de ses blessures.

-LOKHLASS !!! Ooooooh !!

Le Pokémon approcha de la rive et se frotta à son maître.

-Depuis le jour ou je t'ai attrapé à Frimapic, je savais que tu étais un bon petit Lokhlass résistant !
-Contents de te revoir sain et sauf ! C'était flippant !
-Eh bah voilà ! Il est en vie ! Sourit le vieux.
-Rien à foutre, cria Charlie. J'ai appelé les keufs !
-Oh...

Lokhlass regarda son maître, puis les autres Lokhlass qui semblaient l'attendre. Léopold sembla comprendre.

-Tu... veux aller avec eux ?

Lokhlass plissa les yeux.

-Je comprends ! Elles sont mignonnes, ces femelles !
-Léo...
-Et... Je suppose aussi que... Tu dois en avoir ras le bol de la piscine municipale pour te détendre...

Lokhlass plissa tristement les yeux.

-T... Tu as été le plus beau Lokhlass qu'un coordinateur puisse avoir ! Merci ! Merci, vraiment !!

Le Pokémon serra sa tête contre son maître.

-Adieu, mon vieux... Tu vas beaucoup me manquer !!

Charlie plissa les yeux. Il serra Lokhlass contre lui aussi.

-Ca me manquera, les ballades romantiques sur ton dos...
-Attends, Lokhlass, tu vas prendre ça !

Léopold accrocha le ruban gagné par Lokhlass autour du cou de son Pokémon.
Ils laissèrent le Pokémon Transport partir avec ses congénères. Léopold serra Charlie dans ses bras.

***

La voiture redémarra après quelques ratés. Il traversèrent le pont en faisant porter la voiture par Mackogneur et Cizayox. Charlie avait pris le volant.

Ils ne se rendirent pas au chalet prévu, Léopold n'avait pas le moral. Ils s'arrêtèrent à un hôtel dans la petite ville de Trois-Rivières. Là, après que Charlie ait annulé la réservation, ils firent l'amour au moins trois fois. Léopold ayant besoin de se vider la tête et Charlie étant prêt à tout pour rassurer son Léopold.

-Je vais surnommer mes Pokémon.

Charlie regarda Léopold, étonné. Ils étaient l'un contre l'autre, repus d'amour.

-Ah oui ?
-J'ai besoin de nouer plus de liens avec eux. Je vais appeler Chimpenfeu Chimmy... Cotovol Cotto... Pijako... Jako... Et Mime Junior, Mimo.
-D'accord.
-On passe le reste des vacances ici ?
-Bien sûr, tout ce que tu voudras, Léo.
-Je t'aime.

Charlie sourit.

-Je t'aime aussi évidemment. C'était une super journée n'empêche.
-J'approuve.

Ils se serrèrent l'un contre l'autre en s'embrassant.


***

Léopold buvait une bière dans le salon, devant la télé. Charlie arriva et se plaça devant le poste.

-Ok... Chéri, j'ai fait une grosse bêtise.

Léopold s'étonna.

-Mais non, pas du tout...
-J'ai... Enfin j'espère vraiment que tu vas me pardonner...
-Charlie, je ne t'en veux pas...

Le brun s'agenouilla. Léopold se releva.

-Oh mon Dieu, Charlie...

Le brun plissa les yeux.

-En fait je crois que tu préfèrerais une demande en mariage, mais...

Charlie sortit une Pokéball, l'ouvrit et libéra...
Un Charmillon. Léopold écarquilla les yeux.

-Je... suis désolé, Léo...
-M... Mais... Mais en quel... En quel honneur ? Charlie, voyons...
-Je sais que tu en veux un depuis longtemps et que tu n'as jamais osé le capturer, alors moi je te l'offre... C'est une petite femelle, elle a évolué hier.

Léopold regarda Charlie, les larmes aux yeux.

-Tu sais à quel point je t'aime, toi ?
-Au point de... traverser le quotidien avec moi ?

Léopold sourit et serra son Charlie dans ses bras.

-Merci. Merci beaucoup à toi. Ce weekend, on fait ce que tu veux !
-C'est à dire... Ce que tu veux toi. Tout ce qui te rendras heureux !
-On peut aller promener Pénélope dans le parc alors ?

Charlie s'étonna.

-Pénélope ?!
-Bah quoi c'est un joli nom pour un Charmillon !

Charlie sourit et embrassa son compagnon sous le regard enjoué de Pénélope.