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Smirnoff, 3ème recueil de Domino



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Informations

» Auteur : Domino - Voir le profil
» Créé le 17/05/2009 à 11:57
» Dernière mise à jour le 11/06/2009 à 08:03

» Mots-clés :   Drame   Humour   Présence de personnages du jeu vidéo   Romance   Sinnoh

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179bis - Entracte


La lumière s'alluma sur la scène. On découvrit un homme au piano qui s'avérait être Etienne Smirnoff. Il commença à jouer et à chantonner.

-C'est le soir ou près du métro
Nous avons croisé Modiano
Le soir où tu voulais pas croire
Que c'était lui sur le trottoir
Le soir où j'avais dit "Tu vois
La fille juste en face du tabac
Tu vois le type derrière de dos
En imper gris c'est Modiano"

Etienne continua à jouer au piano la lente mélodie.
-On devrait mettre un lien vers Youtube, non ?... Bon, ok. On le mets pas pour éviter de dire que c'est du Vincent Delerm. On va avoir des problèmes, tout ça...
Kenneth arriva sur scène.
-Tu peux pas la fermer...
-Oh toi ça va. Retourne coucher avec ma femme.
-Peux pas. Je chante.

-C'est le soir où nous avons pris
Des mojitos jusqu'à minuit
Le soir où tu as répété
"Peut-être il habite le quartier"
Le soir où nous sommes revenus
En dévisageant toute la rue
En cherchant derrière les carreaux
L'ombre chinoise de Modiano

Norbert arriva à son tour. Kenneth et Etienne soupirèrent.
-T'es en retard ! Grommela Etienne.
-Moi au moins je suis pas cocu !

C'est le soir où je repensais
A la veille du bac de français
En vous appuyant sur le champ
Lexical de l'enfermement
Vous soulignerez la terreur
Dans le regard du narrateur
Dans les pages cornées d'un Folio
"Voyage de noces" de Modiano

Etienne et Kenneth regardèrent Norbert, étonné.
-C'est les vraies paroles ? S'écrièrent les deux amis en même temps.
-Ah oui ! Assura Norbert.
-C'est nul !
-Non ! Laissez la place. Linus va arriver avec Lucy.

Les deux britanniques arrivèrent. Etienne, Kenneth et Norbert libérèrent la place.
Lucy s'installa au piano. Linus au micro.

Réduire la vie à des formules indécises
C'est bien impossible, elle, tu vois, se nuance à l'infini
C'est comme une lettre qui s'est écrite à l'envers...
Coule dans ma tête, un monde fou qui veut naître

Linus regarda Lucy qui sourit.

-Mais tu sais, son âme est belle dans les rues de Londres
J'ai puisé plus de lumières qu'il n'en faut pour voir...
Dieu a des projets pour elle et les rues de Londres
Souffleront sur des mystères d'une autre fois...
Virginia...

Lucy cessa de jouer.
-Virginia ? C'est QUI celle là ?
-Virginia Woolf, enfin, chérie... Mylène Farmer adore ce genre de références litéraires. C'est bon pour ce qu'elle a.
-Elle a quoi ?
-Une tumeur à l'égo !

Ils partirent.

Lionel arriva, suivi par le petit Roland avec un gazoo. Il accompagna Lionel, au micro.
-Excusez-moi, la prod ? On peut mettre un lien Youtube ? La chanson est pas très connue en fait. Les autres non plus, je sais. Mais là...

Uptown girl (P'tite bourgeoise)

-Ca commence à 0:55 cette vidéo pourrave ! Grommela Roland.
-Arrête de te plaindre ! Soupira Lionel.

She's been living in her uptown world (Elle vivait dans son petit monde bourgeois)
I bet she never had a back street guy (Je parie qu'elle n'est jamais sortie avec un mec de la rue)
I bet her mama never told her why (Je parie que sa mère ne lui a jamais dit pourquoi.)

I'm gonna try for an uptown girl (Je vais tenter le coup avec une bourgeoise !)
She's been living in her white bread world (Elle vivait dans son petit monde classieux)
As long as anyone with hot blood can (Aussi longtemps qu'une tête brûlée le peut)
And now she's looking for a downtown man (Et maintenant elle cherche un mec des bas quartiers)
That's what I am (C'est ce que je suis !)

And when she knows what she wants from her time (Et quand elle sait ce qu'elle veut de son époque)
And when she wakes up and makes up her mind (Et quand elle se réveille et se décide enfin)

She'll see I'm not so tough (Elle verra que je ne suis pas si dur)
Just because (Juste parce que)
I'm in love with an uptown girl (Je suis amoureux d'une petite bourgeoise !)
My Uptown girl ! (Ma petite bourgeoise !)

Roland cessa de jouer.
-Je sais même pas de quoi ça parle !
-Je te l'ai dit, d'un vieux monsieur en mobylette qui s'écrase contre un mur !
-Ah...
Ils quittent la scène à leur tour. Jonathan arrive avec une contrebasse.
-Je déteste cet instrument à la con.
Estelle arriva à son tour.
-Oh la ferme.
Jonathan commença à jouer et Estelle à chanter.

-Petit trou du cul, damné fils de pute....

Jonathan regarda Estelle, surpris.

-Ton vit mis à nu, tes roustons en rut !

Jonathan cessa de jouer, étonné.
-C'est ça ta chanson ?
-Oui !
-Putain...
-Tu m'étonnes... Brigitte Fontaine, Cul Béni, quoi !

-Fatiguent mes yeux
Mon esprit gothique
Aspiré par Dieu, et l'au-delà chic...

-Tu as donc la gaule, petit foutriquet
Tu risques la geôle, fieffé freluquet !
Seul l'archiprêtre a mon con et mon cœur !
Car l'église à droit, seule à mes faveurs !!

Jonathan continua de jouer, indifféremment.

-Siiiii tu veux troueeeeer...
Mon blanc cul béni
Va donc te froquer, priape maudit !
Mes voiles se lèvent, exclusivement
Pour les stars du rêve, les corbeaux charmants !

-Alors comme un saint tu pourras aussi
Égrener mes grains de beauté chéris
Mais pour l'heure indue, emporte ton dard !
Ton foutre perdu au fond du placard
Ton foutre perdu au fond du placard
Ton foutre perdu au fond du placard !!

Jonathan lâcha l'archet et essuya une fausse larme.
-J'ai jamais rien entendu d'aussi émouvant !
-C'était très embarrassant pour moi aussi merci ! Soupira Estelle.

Ils quittent aussi la scène. Linda et Judith arrivent. Judith se place au piano, joue et chantonne.

-Tu es... une salope...
Tu m'as pris mon mari
J'veux m'allumer une clope
Je n'en ai pas envie
J'pourrais péter un câble
Ou casser la vaisselle
Voire grimper sur la table
Me faire appeler Marcelle

Linda, à son tour.

-Je suis une salope.
Je t'ai pris ton mari
Je ne suis pas myope
Ce que tu vas faire j'ai compris
Me détester à mort
Et me casser la gueule
Me faire regretter l'amor
Et me laisser toute seule.

En cœur :

-Ou pas.
J'peux aussi
Etre lucide et te pardonner.
Ou pas, j'peux aussi
Etre une grosse conne et te laisser
Vaquer à tes occupations
Séduire mon mari, ce gros con
Qui ne remarquera rien du tout
De toute façon tout le monde s'en fout !
-Je ne supporte déjà plus tout ça ! Cria Judith.
-S'il te plait éloigne toi vite de moi ! Hurla Linda.

Elles cessèrent de jouer et de chanter.
-Cette composition personnelle de l'auteur était minable.
-Oui, je trouve aussi ! Avoua Judith.

Charlie et Léopold arrivèrent. Charlie se plaça au piano alors que Léopold, étriqué dans son costume.
-On dédie cette chanson au premier chapitre de la fic.
-Fallait bien que quelqu'un y pense.
Charlie activa le piano automatique et vint danser un slow avec Léopold. Le blond commença.

-C'était au Jack au mois d'avril
Je m'étais découvert d'un fil
Etait ce le hasard ou l'instinct
Ou bien le clin d'œil du destin ?

Charlie sourit et chanta à son tour.

-Confirmant l'oracle annoncé
La chance vient toujours frapper
Lorsque l'on s'y attend le moins
Et le meilleur arrive enfin

Les deux en chœur.

-Tadada tatadada...
Tadada tatadada...
La bière à un goût de miel, de vanille et caramel !

Léopold continua à chanter, regardant Charlie droit dans les yeux.

-Traverser Paris en courant
Sur la seule magie de l'instant
Du message clair de tes yeux
Quand l'amour fait signe, suivez-le !

Charlie continua en touchant le bout du nez de Léopold avec le sien.

-Toujours trop long à m'attacher
Et si long à me détacher
Mon cœur sauvage et arrogant
Se découvre tendre et confiant...

Ils reprirent le chœur, enlacés l'un contre l'autre.

-Tadada tatadada...
Tadada tatadada...
La bière à un goût de miel, de vanille et caramel

Léopold continua en chuchotant.

C'était au Jack au mois d'avril
Je m'étais découvert d'un fil

Charlie poursuivit, murmurant.

-Et le meilleur m'arrive enfin
Souffrir n'aura pas été vain...

Ils terminèrent par un chaste baiser. Ils regardèrent les lecteurs.
-Ah pardon... Vous étiez là !
-On va vous laisser poursuivre vers le prochain chapitre ! Admit Léopold.
-On voulait simplement vous remercier pour avoir suivi notre histoire depuis le début ! Sourit Charlie.
-On espère juste que cette fin de la... première série, disons, ne vous déplaira pas ! Ce serait dommage.
-On en a vu des fins décevantes... admit Charlie.
-Comme la saison 1, sourit Léopold.
-La saison 2 c'était pourri...
-La saison 3, qui s'en rappelle ?
-Et la saison 4...
Ils ricanèrent.
-C'était n'importe quoi.
-On ne parlera pas de la saison 5.
-Non, on n'en parlera pas ! Sourit Léopold.
-Cette fois l'auteur a décidé de se bouger pour faire un beau final.
-Un final qui va vous faire pleurer ! Bouh ! Comme Charlie devant la fin des Feux de l'Amour !
Charlie grimaça, dégouté.
-Tu m'écrasais le pied !
-Bon, ça suffit Charlie ! Gardes-en pour la saison 7 !
-Ouais. Alors... A plus !
-Au fait, pourquoi Travis n'est pas dans ce concert ? S'étonna Léopold.
Charlie sourit.
-Parce qu'il se réveille maintenant !