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Les Chroniques des Univers: [Tome 2] La voie des Elus de imhotep43



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Informations

» Auteur : imhotep43 - Voir le profil
» Créé le 31/01/2009 à 17:20
» Dernière mise à jour le 14/03/2009 à 13:34

» Mots-clés :   Hoenn   Présence d'armes   Science fiction   Sinnoh

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Chapitre 46: Dans la Bulle
//// 85 jours après le début des opérations ////
//// 58 jours après l'arrivée à Hoenn ////


Le lendemain, je me relevais avec de nouvelles idées en tête. Je devais avoir un contact avec les élus avant toute chose. Je pris conscience qu'Al était de retour dans la chambre uniquement à ce moment. Il avait changé de tête, et, sans son début de barbe sale, il retrouvait un visage humain. En plus...

"Eh ? Où est-ce que tu t'es rasé ? Tu avais presque des poils jusqu'aux pieds quand je t'ai quitté hier...
-Oh ? Moi, vraiment ? fit-il surpris. Il n'y en avait pas tant que ça, tu sais. Et puis c'est exigé de la part des médecins, rajouta-t'il d'une voix plus assurée. Ca évite la prolifération des bestioles, à ce qu'ils disent... Enfin moi ca m'arrange, mais je doute qu'ils aient fait ça pour mon confort personnel."

Je doutais moi aussi qu'ici, on ait quelque chose à faire de notre hygiène personnelle, mais malgré tout, je ne voyais aucune autre raison qui aurait pu susciter ce traitement de faveur... aussi, me rabattai-je sur la confiance que je pouvais avoir en un élu.

"Des idées pour nous faire sortir d'ici ? me demanda à nouveau mon compagnon de chambre.
-Oh, mais c'est une obsession, dis-moi, fis-je avec un sourire. Rassure-toi, j'y travaille mais j'ai encore besoin de croiser mes opinions avec celles de quelqu'un d'autre.
-Qui ?"

Je me contentais de rester silencieux... Car en plus d'une sérieuse aide, il se pourrait que ce soit pour autre chose que j'aille voir cette personne.

"Quelqu'un de très particulier..."

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A peine une heure plus tard, la porte de la cellule s'ouvrit. On nous invita à sortir tous les deux. En chemin, Al resta silencieux, mais j'aurais tellement aimé qu'il m'en apprenne un peu plus. Certainement, les deux gardiens étaient là pour le convaincre de se taire, mais pourtant, je devinais que quelque chose d'autre le gênait.

Il semblait tout calculer, son pas, son regard, comme si quelqu'un l'observait. Un mouvement de tête derrière moi m'apprit que ni Igor ni son autiste de jumeau ne semblaient tiquer. Ce n'était pas d'eux qu'il fallait se méfier. Ils ne faisaient que suivre les ordres. Mais au dessus, dans le nid d'aigle comme je l'appelais, une silouhette semblait se tenir derrière les vitres sans tain. Oh, bien sûr, je ne la voyais pas clairement. Mais un dresseur sent d'où vient le danger.

Notre trajet dura plus longtemps que celui d'hier. Je pris conscience que l'architecture circulaire de la base rendait celle-ci faible en un point. Si jamais il y'avait une urgence, il fallait un temps fou pour en faire le tour. De plus, le nid d'aigle, même situé tout là haut avait néanmoins un angle mort. Il ne voyait pas derrière le pilier central. Un embryon de plan se dessinait enfin dans mon esprit. Mais il était encore trop tôt pour que je vois toutes les subtilités. La grande appréhension que j'avais était que nous n'aurions vraisemblablement qu'un seul essai. Il faudrait donc tout cadrer à la seconde près.

Finalement, nous entrâmes dans ce qui ressemblait de loin à un self, mais qui en réalité se rapprochait plus d'une cellule de regroupement. Il y'avait là plusieurs personnes déjà. Chacune était affalée sur une chaise. Je ne connaissais aucune d'entre elles, mais je savais déjà à qui j'avais à faire. Leur regard vide montrait qu'ils avaient déjà passé trop de temps ici, dans une cellule. Et dans ces cellules, il n'y avait qu'un type de personnes qui était hébergé...

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Je trouvais leur nombre plutôt réduit, pour selon qu'on m'avait dit qu'ils étaient presque tous connus. Il y'avait à peine quatre personnes dans la pièce avec Al et moi. Je compris ensuite que les autres devaient suivre derrière. Igor et Tito étaient déjà repartis. Mais celà me semblait néanmoins bizarre. Il n'y avait qu'eux pour nous surveiller ? Si tel était le cas, il n'y avait aucun souci à se faire si l'on s'évadait. Igor avait beau être silencieux comme une ombre, sa carrure l'empêchait de se mouvoir aussi facilement que la mienne. Un virage serré dans un couloir et je le semais sans problème. Mais tous ces plans n'étaient que poussière si je ne liais pas contact avec les autres élus. A la table, il y'avait trois garçons et une fille.

J'allais tenter une première approche lorsque l'un deux m'interpella:
"T'es qui toi ? Un nouveau ?
-Lilian, enchanté, fis-je en restant debout. Bien que j'aurais préféré tous vous rencontrer ailleurs qu'ici.
-Ca pourrait être pire, me fit mon interlocuteur.
-Ah bon, et comment celà ?
-Oh, d'habitude, je disais qu'il pourrait pleuvoir... Depuis que je suis là-dessous, je préfère dire qu'il pourrait y avoir une fuite dans la verrière là-haut."

Un brin d'humour, mais je sentais que derrière ces yeux, c'était une âme déchirée qui se tenait. Il fit les présentations.

"Le petit, c'est Alexandre, mais tout le monde l'appelle Alex. l'autre, c'est Nathan, et la fille, c'est Agathe. Moi, c'est Xavier, mais tu peux m'appeler Xav."

Xavier poussa une chaise du coin du pied, et m'invita à m'asseoir. Tout heureux d'avoir enfin lié ce contact que j'espérais depuis la création de l'Alliance, je sautais sur l'occasion.

"Et bien, mes chers, fis-je avec un grand sourire, il va falloir qu'on parle..."

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Alex était un jeune homme roux, guère plus vieux que Kim si je m'en fiais à mes souvenirs déjà si lointains de ma jeune amie. Agathe devait sans doute son nom à ses yeux bleus comme l'océan, véritables billes de verre magnifiques à regarder. Elle semblait aussi vieille que la majorité des élus, c'est à dire trop jeune pour vivre des choses aussi éprouvantes. Nathan était quant à lui dans l'adolescence ingrate jusqu'au cou, et même plus haut si on s'en fiait à l'acné qui fleurissait sur son visage, encore amplifiée par le fait qu'il portait certainement des lunettes trop petites, au vu des grosses traces qu'elles laissaient sur les ailes de son nez. Quant à mon interlocuteur, il semblait un peu plus âgé que moi, un regard assuré, mais une conscience déchirée. On ne faisait jamais rien sans rien et il le savait. Il avait le regard plein d'astuce, et je savais déjà que cet homme là serait d'un précieux secours une fois sortis d'ici pour la logistique.

"Tu es du genre à trouver tout ce dont les autres ont besoin, n'est ce pas...
-Il faut pas avoir fait des études pour deviner ça."

Je fus un brin déçu. Je pensais que cette sensation qui me sautait aux yeux était subtile, mais il semblait que tout le monde savait que je que je disais était évident...

"Il ne faut pas avoir des diplômes, mais je te rassure, il faut quand même être spécial, rajouta-t'il avec un clin d'oeil.
-J'ai réussi le test alors ? Vous avez la pruve que je suis un élu ?
-Un élu ? Tu parles comme le vieux... Nous, on a jamais cherché à donner un nom à tout ça. Mais c'est encore un bon point pour toi, le vieux est très respecté...
-Le vieux pourrait bien t'apprendre deux ou trois choses, sale gamin", fit une fois derrière moi... Une voix que je n'espérais plus entendre...

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Mon oreille avait entendu mais mon cerveau n'osait pas y croire. Etait-ce bien lui ?

"Eh, prof, comment ça va ? Venez vous asseoir, y'a un nouveau... Je vais vous le présenter.
-Avec plaisir...
-Sauf votre respect, professeur, fis-je en me retrournant, ca ne sera pas nécessaire."

Il resta tétanisé. Sa voix restait comme prisonnière de son corps, et tous ses muscles vibraient d'une énergie nouvelle. Il reprenait espoir, parce qu'il savait à qui il avait affaire.

"Nom de... Je ne croyais plus jamais entendre cette voix. Lilian, c'est bien toi ? "

Je lui sautais presque au cou, tellement j'étais heureux de le revoir en bonne santé.

"Professeur Sorbier, si vous saviez comme je suis content de vous savoir en vie.
-Permets-moi d'être plus pragmatique, mon garçon. Je suis aussi content de te voir, pour ma part, mais j'aurais préféré que tu ne viennes jamais ici.
-Ne me dites pas que vous n'espériez pas me voir à chaque fois qu'on vous a dit qu'il y'avait un nouvel arrivant ?
-Sacré nom d'un chien, bien sûr, mon garçon... fit-il, bien plus enthousiaste."

Le temps et l'isolement avaient certes fait son oeuvre sur mon ami et ancien mentor, mais il semblait n'avoir pas pris une ride. En tout cas, par rapport au Sorbier que j'avais quitté à Féli-Cité, il était bien identique. Peut-être était-ce son statut d'élu du temps qui le protégeait de tout celà, mais en tout cas, il semblait au moins bien vivant et c'était déjà ça.

"Alors, vous connaissez notre nouvel invité, fit Xavier un peu décu. Ca va faire des choses à raconter sur le réseau..."

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Le réseau ? Quelle était cette chose obscure ? Pas le temps de poser la question que mon attardé favori et son jumeau aux mouvements furtifs rentrèrent finalement dans la salle avec le docteur. Je trouvais de plus en plus bizarre qu'on n'ait pas croisé plus de personnel dans cette immense base, mais celà ne me choquait pas tant que de voir tous les élus qui étaient arrivés entre temps. Parmi eux, un attira mon attention. Il avait un tête qui m'était familière, sauf que la dernière fois que je l'avais vu, il portait une capuche et un survètement au milieu de décombres...

"Il s'appelle Nero, il est retenu quelque part, et vous êtes les seuls qui semblez avoir assez de force pour le trouver et le récupérer."

Telles avaient été les dernières paroles que Dante m'avait glissé au sujet de son frère... Serais-ce lui Nero ? En même temps, je m'en voulus d'avoir été aussi naïf, bien sûr que oui, c'était lui ! Dans les dossiers volés à Sento, on mentionnait déjà l'élu Psychique. Et pourtant Dante m'avait démontré qu'il possédait aussi des talents... La seule explication logique...

"Ce n'est ni l'un ni l'autre, ce sont les deux…
-Pardon ? me fit Sorbier sans me comprendre...
-J'ai rencontré d'autres élus, depuis que vous avez disparu... Mais je crois qu'on tient enfin quelque chose de très lourd avec ce bonhomme. Mais je ne peux pas vous en dire plus ici."

Le médecin se rapprochait en effet de nous. Il distribua des pilules à chacun de nous pendant que les colosses donnaient des verres et de l'eau à chacun.

"C'est quoi le trip ? J'ai du mal à comprendre...
-Je crois que c'est ça qui annule tous nos pouvoirs, m'expliqua t'il. On est obligé d'en prendre un tous les matins..."

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Voilà qui expliquait beaucoup de choses. Pas de dispositifs Crépuscule, mais des pilules qui créaient le même trouble dans notre corps. Visiblement, ils préféraient traiter le mal à la racine plutôt que d'installer un matériel qui pouvait tomber en panne et les lâcher au moment où ils s'y attendaient le moins. On avait du m'en donner une à mon arrivée, où tout du moins son équivalent par perfusion, piqüre ou que sais-je encore. Depuis que j'avais quitté le bateau, je n'étais donc plus sous l'emprise de quoi que ce soit... Seul ce cachet me séparait du retour de mes pouvoirs.

"Et si on ne le prend pas ? Si on attend délibérément que nos pouvoirs reviennent ? On peut les retenir pendant que l'un d'entre nous recouvre ses pouvoirs...
-Si tu peux les retenir 24 heures... Pas de problème, m'expliqua Xavier. Il y'a dans ces pilules de quoi nous tenir en place pour deux jours... Et vu qu'on renouvelle le traitement tous les jours, c'est rêglé comme du papier à musique. Tu comprends pourquoi on est si encadrés, si surveillés. Il suffit que l'un d'entre nous trouve un coin où rester planqué et c'est la zizanie ici. On nous en montre le moins possible... Et même ça, c'est trop...
-Tu sais beaucoup de choses, fis-je d'un ton suspicieux..."

Il me regarda d'un air de défi. "Regarde-moi dans le fond des yeux et essaye de lire un doute dedans..." me disait-il de part sa posture. Oh que non, il n'était pas de mêche avec ces savants fous... Il semblait plutôt du genre à...

"Tu as déjà essayé de t'évader, n'est ce pas ?
-Et je te parie que tu n'arriveras pas à faire mieux que moi...
-Pari tenu... Je suis venu pour tous vous faire sortir d'ici, garçon."

Il continua à me regarder d'un air presque mauvais... Mais je savais qu'il ne rêvait que de ça. Seul son côté joueur tentait de m'intimider.

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Je regardais à nouveau la pilule verte que j'avais dans les mains. Une gélule oblongue qui semblait aussi dure à avaler que ces épées que les prestidigitateurs enfonçaient dans leur gosier sous l'oeil d'un public ébahi.

"Ca fait bizarre la première fois mais on s'y habitue... me fit le professeur en gobant la sienne... Il eut une grimace. Par contre ca a toujours le même goût amer...
-Et on ne peut pas la cacher ? La dissimuler et faire croire qu'on l'a avalée.
-Ils te fouillent à la sortie, continua mon nouvel ami. Et ca ne serivrait à rien de te faire vomir, le cachet fond instantanément sous l'effet des acides gastriques...
-Ils ont du te faire une sacrée leçon pour que tu t'en souviennes encore maintenant, fis-je en gobant la gélule... Ah... mais c'est dégueu !
-Ils ont sans doute peur qu'on en redemande. Et pour la leçon, ne t'inquiète pas, j'ai assez vu de choses comme ça. Je dois être le seul à avoir visité la chambre froide...
-C'est quoi ce truc ?
-Une pièce, enfin plutôt une cage... grande comme un homme recroquevillé. Pas de chauffage, pas de lumière, pas de bruit. On te laisse là dedans une semaine et quand tu en sors, tu es comme lobotomisé. J'ai mis deux mois à m'en remettre."

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Une question soudaine me traversa l'esprit.

"Tu es là depuis combien de temps ? demandais-je.
-Moi ? Je dirais six, sept mois. Mais de tous ceux qui sont là, c'est le givré qui a le plus d'ancienneté, fit-il en jetant un regard à l'attention de Nero. Ca lui a grillé le cerveau. Il cogite encore moins que Tito quand il est dans ses mauvais jours... Ah et si tu veux connaître tout le jargon du coin, ici, c'est la "Bulle". Chaque porte du grand couloir extérieur donne sur une de ses "faces". Y'a la face "cantine du personnel", la face "infirmerie", celle-là, c'est la face "cachets". Comme sur un dé chacune des faces ne voit rien de l'autre, en particulier celles qui contiennent des élus.
-Tu vois, tu l'as dit, fit le professeur. Le mot "Elu" t'es venu à l'esprit pour nous décrire."

Xavier ne tiqua presque pas. Ce devait être un jeu entre eux.

"Et qu'est ce que vous appelez le "réseau" ? demandais-je en référence au mot qui avait été employé plus tôt."

Xavier resta silencieux. Celà voulait-il dire "Ne pas en parler, oreilles sensibles aux alentours" ?

Il se contenta d'un laconique:
"Lêve-toi tôt demain, c'est à ce moment qu'on s'en sert.
-Vous pensez que Al pourra m'expliquer ?
-Al ? Qui c'est ?
-Celui qui partage ma cellule, fis-je en montrant l'homme derrière moi, il était là hier matin..."

Xavier haussa les épaules: "Connais pas..."

"Il n'était pas là pour les cachets, hier, c'est ce qu'il y'a de sûr."

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Un doute s'insinua dans mon esprit. J'avais pourtant bien entendu Al dire qu'il avait pris son cachet hier avec les autres ? Mais j'avais l'impression de toute mélanger. Etait-ce les effets secondaires du cachet ?

Alors que Igor et Tito raccompagnaient Xavier et ses amis silencieux, je restais stoïque sur mon siège. Je commençais effectivement à sentir les effets du cachet. Ma tête tournait... Est ce que ça avait détraqué quelque chose en moi ? Lorsque ce fut mon tour de rentrer dans ma cellule, je ne me rendis compte de rien de ce qui se passait autour de moi. C'était comme si mon esprit n'avait plus de lien avec l'extérieur et que mon corps n'était plus une protection, mais une prison entre ma conscience et mes sensations...

Oh, bien sûr, les ordres basiques arrivaient toujours à mes jambes, mais cette sensation était bizarre,... et même très effrayante. J'entendis à peine la porte de la cellule se fermer derrière moi alors que je m'affalais sur mon lit, après un effort surhumain pour y grimper dedans. Je comprenais pourquoi Al prenait le lit du bas maintenant... Alors que la gangue paralysante du cachet engourdissait mon corps, je finissais par trouver refuge dans le sommeil. J'étais levé depuis à peine deux heures, mais cette pilule me rendait aussi fatigué que si j'avais couru un marathon. Laissant tomber toute envie de lutter, je finis par sombrer dans les méandres de cette petite mort.